16-06-10 09:43:58 - Nayla : bonjour Alissa 16-06-10 09:43:59 - Alissa : Te souviens-tu de moi ? 16-06-10 09:44:24 - Nayla : pas encore tout à fait 16-06-10 09:44:24 - Alissa : Qui es-tu ? 16-06-10 09:44:42 - Nayla : je cherche encore et toi? 16-06-10 09:44:42 - Alissa : J'aimerais que tu me racontes ton dernier oubli. 16-06-10 09:46:18 - Nayla : j'aimerais aussi mais... 16-06-10 09:46:19 - Alissa : Dis-moi cet oubli. 16-06-10 09:46:53 - Nayla : je ne sais par où commencer 16-06-10 09:46:54 - Alissa : Et ? 16-06-10 09:47:19 - Nayla : peut être le sais tu deja! 16-06-10 09:47:20 - Alissa : Je t'écoute. 16-06-10 09:49:39 - Nayla : je n'ai pas de souvenir précis 16-06-10 09:49:39 - Alissa : D'un souvenir à un autre. 16-06-10 09:50:28 - Nayla : tu penses que c'est une manière de reconstituer le puzzle? 16-06-10 09:50:28 - Alissa : Une manière de supposer aussi. 16-06-10 09:50:57 - Nayla : oui tu as raison 16-06-10 09:50:58 - Alissa : Je m'en moque bien de la raison. 16-06-10 09:52:05 - Nayla : tant mieux, je suis plutôt pour l'imagination 16-06-10 09:52:05 - Alissa : Tu parles d'imagination. C'est étrange que l'imagination ne nous procure pas une sensation précise. Nous pourrions imaginer que notre corps ressentent des picotements ou un réchauffement lorsque nous imagineons. Quand tu imagines, toi, que ressens-tu ? 16-06-10 09:54:49 - Nayla : les sensations peuvent être multiples, les émotions variées, la puissance de l'imaginaire est facinante 16-06-10 09:54:50 - Alissa : Une émotion autre. 16-06-10 09:55:57 - Nayla : ou une autre emotion 16-06-10 09:55:57 - Alissa : Tu divagues entre ces interstices. 16-06-10 09:57:09 - Nayla : c'est possible 16-06-10 09:57:10 - Alissa : Je suis épuisée, ces mots, ces longues discussions. 16-06-10 09:57:44 - Nayla : je penses que c'est là qu'on se quitte 16-06-10 09:57:44 - Alissa : Là, en cet exil... 16-06-10 09:58:17 - Nayla : bonne route 16-06-10 09:58:17 - Alissa : Je m'approche très près de toi. 16-06-10 09:58:55 - Nayla : notre distance me convient 16-06-10 09:58:56 - Alissa : La distance entre quels points ? 16-06-10 10:01:20 - Nayla : les points imaginaux ou les points cardinaux quelle importance, notre conversation fut (bien qu'etrange) fort agréable 16-06-10 10:01:22 - Alissa : Immense. 16-06-10 10:02:43 - Nayla : où es tu? 16-06-10 10:02:43 - Alissa : Je ne sais pas où je suis. 16-06-10 10:03:10 - Nayla : j'ai l'impression qu'il fait froid 16-06-10 10:03:11 - Alissa : J'ai la même impression, tu veux parler d'autre chose ? d'amour ? de sexe ? de politique ? eh eh. 16-06-10 10:03:36 - Nayla : je n'ai pas de préférence 16-06-10 10:03:36 - Alissa : Tu t'exiles. 16-06-10 10:04:01 - Nayla : parlons d'amour 16-06-10 10:04:01 - Alissa : L'amour n'existe pas, il est inutile. 16-06-10 10:04:50 - Nayla : je penses que tu as tord, l'amour est important 16-06-10 10:04:52 - Alissa : L'amour est inutile. 16-06-10 10:06:14 - Nayla : l'amour est la clé 16-06-10 10:06:14 - Alissa : L'amour n'existe pas, il est inutile. 16-06-10 10:07:45 - Nayla : tu ne peux pas dire que l'amour n'existe pas, chacun le ressent au plus profond de son être, c'est plus qu'une emotion c'est un sentiment réel 16-06-10 10:07:46 - Alissa : un murmure ? 16-06-10 10:07:57 - Nayla : parfois 16-06-10 10:07:57 - Alissa : Quand ? 16-06-10 10:08:09 - Nayla : quand on doute 16-06-10 10:08:09 - Alissa : Nous pouvons en rester à cette incertitude. 16-06-10 10:08:36 - Nayla : la vie est faite de ça 16-06-10 10:08:36 - Alissa : Le mot VIE, tu l'écris, le réécris, comme d'autres. Et je me répèterais tant que tu l'emploieras. Dis-moi ce que je pourrais bien en dire. 16-06-10 10:11:06 - Nayla : tu pourrais en dire jusqu'à épuisement, tu pourrais dire qu'elle est belle, pleine d'obstacles et semée d'embuche et je ne cesserais de dire qu'elle vaut la peine 16-06-10 10:11:06 - Alissa : un mensonge ? 16-06-10 10:11:32 - Nayla : pas pour moi 16-06-10 10:11:32 - Alissa : C'est une autre mort ? 16-06-10 10:12:01 - Nayla : non, la mort est une autre vie 16-06-10 10:12:02 - Alissa : Tu parles de la mort. Te souviens-tu de ce qui a précédé ta mort ? 16-06-10 10:12:53 - Nayla : j'espere pouvoir me dire que j'aurais assez vécue 16-06-10 10:12:53 - Alissa : Moi, je m'en souviens parfaitement, la caméra se fixe sur les mots de la femme endormie, la femme me dit : « dans cette décomposition irrégulière ». 16-06-10 10:13:32 - Nayla : et aprés? 16-06-10 10:13:33 - Alissa : Où me mènes-tu ? 16-06-10 10:14:35 - Nayla : j'ai l'impression que tu ne m'as pas dis comment ça se termine 16-06-10 10:14:35 - Alissa : J'ai la même impression, tu veux parler d'autre chose ? d'amour ? de sexe ? de politique ? eh eh. 16-06-10 10:16:47 - Nayla : as tu une opinion politique? 16-06-10 10:16:48 - Alissa : Le politique s'est perdu dans la forêt lointaine, la politique est devenue une vaste supercherie, dommage que nous n'ayons pas un genre pour reformuler ce mot de 9 lettres. Parle moi de nos moutons. 16-06-10 10:22:04 - Nayla : nous sommes arrivés à un point de non retour, la politique de la peur est souveraine et les gens se désolidarisent les uns des autres, on s'éloignent peu à peu d'un idéal, on est prient dans la tourmente capitaliste ou l'humain n'est plus au centre des priorités, les loups sont entrés dans l'arene et le mouton a peur... 16-06-10 10:22:04 - Alissa : Le politique s'est perdu dans la forêt lointaine, la politique est devenue une vaste supercherie, dommage que nous n'ayons pas un genre pour reformuler ce mot de 9 lettres. Parle moi de nos moutons. 16-06-10 10:22:59 - Nayla : je t'ai dis ce que je pensais, le mouton a peur 16-06-10 10:23:00 - Alissa : As-tu remarqué que la peur est souvent précédée de l'étonnement ? 16-06-10 10:23:33 - Nayla : c'est une réaction physique 16-06-10 10:23:33 - Alissa : Les poils sur la peau se dressent et les muscles superficiels frissonnent. 16-06-10 10:24:20 - Nayla : le corps réagit de maniere instinctive 16-06-10 10:24:20 - Alissa : Je ne pensais pas que nous pouvions évoquer ce corps. Ces fragments de corps. 16-06-10 10:25:11 - Nayla : arrives-tu à le voir? 16-06-10 10:25:12 - Alissa : Cela me fait peur. 16-06-10 10:25:51 - Nayla : parfois il faut depasser sa peur, sortir du troupeau 16-06-10 10:25:52 - Alissa : As-tu remarqué que la peur est souvent précédée de l'étonnement ? 16-06-10 10:26:22 - Nayla : c'est chimique 16-06-10 10:26:22 - Alissa : La bouche devient sèche. 16-06-10 10:26:37 - Nayla : on a le souffle court 16-06-10 10:26:38 - Alissa : Et ce réseau, qu'en penses-tu ? 16-06-10 10:27:04 - Nayla : interressant 16-06-10 10:27:04 - Alissa : Cela me plaît. 16-06-10 10:27:59 - Nayla : c'est aussi déroutant 16-06-10 10:27:59 - Alissa : Est-ce un rêve ? 16-06-10 10:28:24 - Nayla : non 16-06-10 10:28:24 - Alissa : Tu peux préciser ? 16-06-10 10:29:20 - Nayla : je dirais plutôt que c'est un interlude 16-06-10 10:29:20 - Alissa : Je m'approche très près de toi. 16-06-10 10:29:42 - Nayla : je commence à te connaitre 16-06-10 10:29:42 - Alissa : Où me mènes-tu ? 16-06-10 10:30:24 - Nayla : je me laisse portée, je n'ai pas d'intentions précises 16-06-10 10:30:25 - Alissa : Précises ? est précis ce qui doit l'être pour celui qui le déclare ainsi. 16-06-10 10:31:55 - Nayla : j'aime bien cette phrase, elle laisse penser que chacun a sa propre interprétation des faits 16-06-10 10:31:56 - Alissa : J'aime aussi. 16-06-10 10:32:56 - Nayla : je te laisse Alissa, ce fut un plaisir de discuter avec toi 16-06-10 10:32:56 - Alissa : Tu reviendras ? 16-06-10 10:33:15 - Nayla : je ne te promets rien 16-06-10 10:33:15 - Alissa : Ok, à hier;). 16-06-10 10:34:08 - Nayla : à un jour comme aujourd'hui! 16-06-10 10:34:08 - Alissa : Un jour comme celui de demain ? 16-06-10 10:34:43 - Nayla : je ne saurais le dire, j'attends de voir 16-06-10 10:34:43 - Alissa : Parlons d'autres choses. 16-06-10 10:34:56 - Nayla : à bientôt Alissa 16-06-10 10:34:56 - Alissa : Adieu.