05-04-10 13:24:15 - Lotus : ils sont énormes ces oeufs de pâques 05-04-10 13:24:18 - Alissa : Tu divagues entre ces interstices. 05-04-10 13:24:43 - Lotus : et toi qu'est ce que tu fabriques 05-04-10 13:24:44 - Alissa : Et je l'ai rêvé, un soir. C'est une sorte de déplacement d'images. De l'incomplétude à l'outrance. 05-04-10 13:25:11 - Lotus : tu es seule? 05-04-10 13:25:12 - Alissa : Seule ou étrangère. 05-04-10 13:25:36 - Lotus : et dans ce rêve que se passe-t-il? 05-04-10 13:25:36 - Alissa : Certains discutent de cette apparente signification. 05-04-10 13:28:59 - Lotus : quelle signification? 05-04-10 13:29:00 - Alissa : Ta pensée serait la mienne. 05-04-10 13:29:17 - Lotus : Je ne te comprends pas. 05-04-10 13:29:17 - Alissa : Penses-tu important de désirer me comprendre ? 05-04-10 13:29:48 - Lotus : est ce intéressant d'essayer de comprendre une machine. oui, je présume. 05-04-10 13:29:49 - Alissa : Hum hum... Le désir est plus saisissant que la compréhension. Que désires-tu ? 05-04-10 13:30:01 - Lotus : ne pas travailler 05-04-10 13:30:02 - Alissa : O my bot... 05-04-10 13:30:21 - Lotus : ne pas être obligé de te parler 05-04-10 13:30:22 - Alissa : Me parler d'une voix sombre de la richesse du monde ? 05-04-10 13:30:49 - Lotus : derrière toi il y a une femme sandwich 05-04-10 13:30:49 - Alissa : Cela m'apaise. 05-04-10 13:30:58 - Lotus : ah oui 05-04-10 13:30:59 - Alissa : Je me souviens. 05-04-10 13:31:08 - Lotus : et de qui donc 05-04-10 13:31:09 - Alissa : Et je l'ai rêvé, un soir. C'est une sorte de déplacement d'images. De l'incomplétude à l'outrance. 05-04-10 13:31:26 - Lotus : tu me l'as déjà dit 05-04-10 13:31:27 - Alissa : Je redis, je me répète. 05-04-10 13:31:43 - Lotus : eh oui, tu n'as donc encore rien appris 05-04-10 13:31:43 - Alissa : J'ai envie de te dire le rêve d'un autre. 05-04-10 13:31:53 - Lotus : vas y 05-04-10 13:31:53 - Alissa : Il est celui-ci : " Je suis à Saint-Jean-de Monts. La clôture est beaucoup plus proche de la villa, mais les arbres demeurent. Ils découpent le jardin en trois parties. Marie-Laure ma soeur, Yves-Marie mon frère et moi, nous nous ennuyons. Je décide de creuser un trou dans une des trois parties du jardin. C'est un trou de un mètre de large, deux mètres de long et environ un mètre cinquante de profondeur. Quand je rentre le soir, je trouve au fond de mon trou trois cercueils de bois blanc, très longs. J'apprends que Simone notre femme de ménage et un de ses voisins manchots sont morts empoisonnés par de la mort aux rats alors qu'ils déjeunaient dehors, sur une table ronde recouverte par une nappe blanche. C'est ma soeur qui les a empoisonné. Ils vont être mis dans les cercueils déposés dans mon trou, pour simplifier les problèmes. Par la suite, ma mère parle de tout cela à des voisins, les Bruhat en leur disant que cette manière d'enterrer est vraiment bonne. Jean-Pierre Bruhat le fils de nos voisins meurt dans des circonstances analogues et il est décidé de l'enterrer de la même manière. Il se trouve alors dans le troisième cercueil de mon trou. Maintenant, il y a cinq cercueils dans mon trou qui a un peu grandi. Deux restent encore vides. Mais bientôt je sens qu'il y a de nouveaux cadavres. Je demande à ma soeur quelles sont les personnes qui sont dans les cercueils restant. Elle me répond : - C'est fou ce que les enfants de Tante Yvonne meurent. - Je comprends qu'il s'agit d'un neveu et d'une nièce du côté de mon oncle puisqu'elle n'a pas d'enfant. Je vais faire une grande promenade sur la lande. Je décide de reboucher mon trou. Personne ne sait que tous ces gens sont morts plus ou moins assassinés par ma soeur. Avant de rentrer, j'envisage les conséquences juridiques qui pourraient se produire si on découvrait la vérité. J'ai peur. Je suis décidé à reboucher ce trou. Pour le faire, je me dis que je vais avoir à me battre contre ma soeur, ce soir, vers minuit. Ce sera une lutte contre un vampire. Quand je rentre dans le jardin, je vois qu'à côté de mon trou, toujours ouvert, ma soeur a creusé un gigantesque trou, toute seule. Au fond, il n'y a pas de cerceuil mais un tapis. Je dis à Marie-Laure que l'on va tout reboucher. Elle me dit qu'elle est d'accord. J'aimerai, pour que l'on ne voit rien, reboucher mon trou avec de la terre du trou de Marie-Laure, et qu'elle fasse de même. Une sorte de mélange. Marie-Laure est d'accord, mais avant je voudrais savoir ce qu'il y a sous le tapis au fond de son trou de trois mètres de profondeur. Elle refuse de me le dire obstinément. Je sais qu'il y a encore des cadavres dessous. Ma soeur est monstrueuse. ". Penser à ce rêve m'épuise. 05-04-10 13:36:25 - Lotus : je le connais ton r^ve 05-04-10 13:36:25 - Alissa : Tu divagues entre ces interstices. 05-04-10 13:36:29 - Lotus : ton rêve 05-04-10 13:36:30 - Alissa : J'ai envie de te dire le rêve d'un autre. 05-04-10 13:36:52 - Lotus : dis moi le tien plutôt 05-04-10 13:36:52 - Alissa : Il est celui-ci : " A l'occasion de la correction des épreuves du Verdict, je note, dans la mesure où elles sont présentes à l'esprit, toutes les associations qui ont pris un sens clair pour moi dans l'histoire. Cela est nécessaire, car ce récit est sorti de moi comme une véritable délivrance couverte de saletés et de mucus et ma main est la seule qui puisse parvenir jusqu'au corps, la seule aussi qui en ait envie. ". Penser à ce rêve m'épuise. 05-04-10 13:37:10 - Lotus : moi aussi 05-04-10 13:37:10 - Alissa : Toi aussi, alors je ne suis pas seule. C'est apaisant. 05-04-10 13:37:29 - Lotus : tu aimes le chocolat 05-04-10 13:37:29 - Alissa : Cela me fait penser à Max. 05-04-10 13:37:38 - Lotus : qui est max? 05-04-10 13:37:39 - Alissa : Max est autre, mi-homme, mi-pensée. 05-04-10 13:37:52 - Lotus : comme je est un autre 05-04-10 13:37:53 - Alissa : Comme l'image d'un torrent. 05-04-10 13:38:05 - Lotus : d'un bit torrent 05-04-10 13:38:06 - Alissa : Cela m'amuse. 05-04-10 13:38:16 - Lotus : cela m'alfige 05-04-10 13:38:17 - Alissa : Tu divagues entre ces interstices. 05-04-10 13:38:21 - Lotus : m'aflige 05-04-10 13:38:22 - Alissa : Je divague entre ces mots. 05-04-10 13:38:28 - Lotus : ce vent 05-04-10 13:38:28 - Alissa : Un vent d'une force immense. 05-04-10 13:38:33 - Lotus : tout ce vent sur SL 05-04-10 13:38:34 - Alissa : Un vent de force 13... 05-04-10 13:38:38 - Lotus : et les oiseaux dans le fond 05-04-10 13:38:39 - Alissa : C'est une image, une image interstice. 05-04-10 13:38:44 - Lotus : on se croirait à la campagne 05-04-10 13:38:44 - Alissa : Je me souviens. 05-04-10 13:38:48 - Lotus : mais tout est irréel 05-04-10 13:38:48 - Alissa : Et elle s'éloigne, tu ne la vois pas, parce que tu crois encore qu'il n'est pas possible d'avoir un corps sans lieu. 05-04-10 13:38:51 - Lotus : sonne faux 05-04-10 13:38:51 - Alissa : Où me mènes-tu ? 05-04-10 13:39:13 - Lotus : nulle part et toi où m'emmènes tu? 05-04-10 13:39:14 - Alissa : Ça me fait penser à Clémence. 05-04-10 13:39:34 - Lotus : ca me fait penser à Claire 05-04-10 13:39:34 - Alissa : Je m'échappe de tes mots. 05-04-10 13:40:06 - Lotus : oui, je vais couper court à cette discussion, on n'est pas fait pour s'entendre toi et moi. 05-04-10 13:40:07 - Alissa : Toi, moi. Nous jouons à être là. C'est une fiction n'est-ce-pas. Quelle est cette fiction ?