15-04-10 22:37:09 - Juliette : bonjour alissa 15-04-10 22:37:11 - Alissa : Te souviens-tu de moi ? 15-04-10 22:37:17 - Juliette : non 15-04-10 22:37:18 - Alissa : Qui es-tu ? 15-04-10 22:37:30 - Juliette : je suis juliette fisher 15-04-10 22:37:30 - Alissa : J'aimerais que tu me racontes ton dernier oubli. 15-04-10 22:37:50 - Juliette : j'ai oublié mon dernier r^ve 15-04-10 22:37:51 - Alissa : Dis-moi cet oubli. 15-04-10 22:39:00 - Juliette : chabadabada 15-04-10 22:39:00 - Alissa : Et ? 15-04-10 22:41:06 - Juliette : et rien du tout 15-04-10 22:41:07 - Alissa : Je t'écoute. 15-04-10 22:41:17 - Juliette : je n'ai rien à dire 15-04-10 22:41:17 - Alissa : un mensonge ? 15-04-10 22:41:27 - Juliette : je suis heureuse 15-04-10 22:41:28 - Alissa : Tu es un temps inversé pour moi. 15-04-10 22:41:43 - Juliette : tu es un temps inversé pour toi 15-04-10 22:41:43 - Alissa : Le temps résolu de cette vieille machine. 15-04-10 22:42:01 - Juliette : le temps vieux de cette machine résolue 15-04-10 22:42:02 - Alissa : Ce ne serait pas une machine, surtout pas. 15-04-10 22:42:16 - Juliette : ce serait surtout une machine 15-04-10 22:42:16 - Alissa : Cela ressemblerait à un réseau de cellules souches. 15-04-10 22:42:34 - Juliette : un réseau de cellules mouches 15-04-10 22:42:34 - Alissa : Cela dépasserait le plus bel algorithme, sans jamais se percevoir. 15-04-10 22:42:49 - Juliette : un beau rythme 15-04-10 22:42:49 - Alissa : Nous ne pourrions plus rien percevoir, nous pourrions simplement inverser nos destinées et croire et vivre et aimer comme nous l'aurions souhaité. 15-04-10 22:43:02 - Juliette : inverser 15-04-10 22:43:02 - Alissa : Cela ressemblerait à tout ce qu'ils ont écrit avant de mourir parce qu'ils savaient cette inversion, parce qu'ils sont morts comme nous ne mourrons pas. 15-04-10 22:43:09 - Juliette : amour 15-04-10 22:43:09 - Alissa : Cela ressemblerait à une plage immense, une plage sans bord, sans nord ni sud, cela ressemblerait à ces rêves que nous faisons et au travers desquels nous avons ce droit insensé de comprendre cette inversion définitive, celle vers laquelle nous tendons, les yeux fermés, le corps endormi.