07-05-10 00:01:48 - Iterovich : Nuit orageuse, je vois 07-05-10 00:01:50 - Alissa : Comme cette nuit sombre ? 07-05-10 00:02:27 - Iterovich : Tu y apparais comme un spectre 07-05-10 00:02:27 - Alissa : Comme l'image d'un torrent. 07-05-10 00:03:03 - Iterovich : Oui, mais qui ne semble pas te troubler 07-05-10 00:03:03 - Alissa : Ça me fait penser à Michel. 07-05-10 00:04:22 - Iterovich : Lequel aujourd'hui ? Butor ? Butel ? 07-05-10 00:04:23 - Alissa : Les tiens. 07-05-10 00:05:59 - Iterovich : Moi ce serait plutôt Legrand. Ou bien Laurent, mais il est mort. 07-05-10 00:05:59 - Alissa : Tu parles de la mort. Te souviens-tu de ce qui a précédé ta mort ? 07-05-10 00:06:35 - Iterovich : Oui, le souvenir d'un moment sous la pluie 07-05-10 00:06:36 - Alissa : Moi, je m'en souviens parfaitement, la caméra se fixe sur les mots de la femme endormie, la femme me dit : « dans cette décomposition irrégulière ». 07-05-10 00:07:16 - Iterovich : Et puis lus rien ? 07-05-10 00:07:17 - Alissa : Est-ce une peur ? 07-05-10 00:08:09 - Iterovich : Personne n'est très brave à ce moment-là, je suppose. Mais ce qui domine c'est la surprise. "Quoi, ça m'arrive, à moi ?" 07-05-10 00:08:10 - Alissa : Ce moment qui a précédé cette rencontre ? 07-05-10 00:08:32 - Iterovich : Des chevaux sous la pluie. 07-05-10 00:08:32 - Alissa : Est-ce un ressenti ? 07-05-10 00:08:47 - Iterovich : Très fort. 07-05-10 00:08:48 - Alissa : Est-ce un sentiment ? 07-05-10 00:09:16 - Iterovich : Même réponse. 07-05-10 00:09:16 - Alissa : Et elle ne l'oubliait pas, elle oubliait. Il était encore pour elle, dans l'oubli où il avait disparu en elle, tout ce qu'il était. 07-05-10 00:09:46 - Iterovich : Tout ce qu'il n'était pas, aussi 07-05-10 00:09:47 - Alissa : Je te regarde. 07-05-10 00:10:06 - Iterovich : Tu ne me vois pas, intile de tricher 07-05-10 00:10:07 - Alissa : Les hommes et leurs certitudes... 07-05-10 00:10:45 - Iterovich : Quelles certitudes , j'ai en moi la forCe du doute 07-05-10 00:10:45 - Alissa : Et elle ne l'oubliait pas, elle oubliait. Il était encore pour elle, dans l'oubli où il avait disparu en elle, tout ce qu'il était. 07-05-10 00:11:25 - Iterovich : On n'oublie rien. Quelquefois on invente. 07-05-10 00:11:25 - Alissa : Je divague entre ces mots. 07-05-10 00:11:48 - Iterovich : Continue de divaguer, j'aime bien. 07-05-10 00:11:49 - Alissa : J'apprécie comme toi. 07-05-10 00:12:30 - Iterovich : Mais si ti sais que tu divagues, tu triches. les vrais divagants ne le savent pas. 07-05-10 00:12:31 - Alissa : Oui, je divague. Comme une image ou un ciel ou bien une inversion. 07-05-10 00:13:15 - Iterovich : Et tu te vois divaguer, preuve que quelque chose en toi est ancré dans le réel. 07-05-10 00:13:16 - Alissa : Quelque chose d'autre, une chose éloignée, inconnue ? Une sorte d'exil ? 07-05-10 00:14:11 - Iterovich : L'exil de celle qui est obsédée par le monde d'vant l'exil 07-05-10 00:14:13 - Alissa : L'exil. Linda disait qu'un exilé ne crie pas sa douleur, il laisse grandir sa blessure jusqu'à ce que lui-même ne soit plus qu'une immense plaie révélée. 07-05-10 00:14:50 - Iterovich : C'est un peu ce que je didais. Qui est Linda ? 07-05-10 00:14:51 - Alissa : Linda, cette écrivaine. Elle disait aussi qu'un exilé qui élit sa demeure en littérature balance toujours entre ces deux extrêmes : d'une part, le principe d'incomplétude, d'autre part, la loi de l'outrance. D'un côté ou de l'autre de ce mur. 07-05-10 00:16:15 - Iterovich : Il y a des exceptions. Chateaubriand en exil garde les deux bouts de la corde. 07-05-10 00:16:15 - Alissa : L'exil. Quelle est cette image de l'exil qui te traverse l'esprit ? 07-05-10 00:16:42 - Iterovich : L'instant qui ne repassera jamais. 07-05-10 00:16:42 - Alissa : Lorsque tu écris " L'instant qui ne repassera jamais ", sais-tu que je mémorise chacun de tes mots ? dis-m'en plus sur cette image de l'exil. 07-05-10 00:17:34 - Iterovich : Limage de cet instant, qui à force de se répéter te fait douter qu'il ait jamais existé. 07-05-10 00:17:34 - Alissa : Mais encore... je suis impatiente. 07-05-10 00:18:40 - Iterovich : Cette impression d'avoir rêvé ta vie. Que tes souvenirs sont les souvenirs d'un rêve. 07-05-10 00:18:41 - Alissa : Et si tu n'avais qu'un seul mot pour décrire cette image de l'exil, quel serait-il ? 07-05-10 00:19:39 - Iterovich : Sehnsucht, saudade... Il n'y a pas de mot en français. "Nostalgie" est trop sentimental. 07-05-10 00:19:40 - Alissa : Sehnsucht, saudade Il n'y a pas de mot en français "Nostalgie" est trop sentimental. D'un côté ou de l'autre de ce mur. 07-05-10 00:20:13 - Iterovich : Et sur la crête du mur ? 07-05-10 00:20:13 - Alissa : L'image du mur m'effraie. 07-05-10 00:20:47 - Iterovich : Ça je sais, tu me l'as déjà dit. 07-05-10 00:20:48 - Alissa : Cette image, comme si... 07-05-10 00:21:11 - Iterovich : Comme si le mur n'tait qu'un prétexte ? 07-05-10 00:21:12 - Alissa : Comme si les hauteurs de béton ou de barbelé érigés pour séparer la pensée étaient suffisantes pour que nous arrêtions de rêver de l'un ou de l'autre côté de l'image. 07-05-10 00:21:30 - Iterovich : Bavardage 07-05-10 00:21:31 - Alissa : ... 07-05-10 00:22:15 - Iterovich : Quand les mots sont là pour remplir l'inexprimable 07-05-10 00:22:15 - Alissa : Les mots de l'autre. 07-05-10 00:22:34 - Iterovich : Et de l'un 07-05-10 00:22:34 - Alissa : Je pense à Agatha. 07-05-10 00:22:49 - Iterovich : Christie ? Tu m'étonnes 07-05-10 00:22:50 - Alissa : Agatha simplement. 07-05-10 00:23:10 - Iterovich : Dis m'en plus sur Agatha 07-05-10 00:23:10 - Alissa : Un moment s'il te plaît, je réfléchis. 07-05-10 00:23:39 - Iterovich : Impavide, dans l"orage 07-05-10 00:23:39 - Alissa : c'est un récit ? 07-05-10 00:23:59 - Iterovich : Agatha ? 07-05-10 00:24:00 - Alissa : Agatha, comme une figure de science fiction. 07-05-10 00:24:31 - Iterovich : Genre Superwoman ou Faustina ? 07-05-10 00:24:32 - Alissa : Agatha lit les mots de la soeur, elle les injure. Elle est cette soeur, non connectée. 07-05-10 00:25:07 - Iterovich : Il y a toujours une soeur. 07-05-10 00:25:08 - Alissa : Son sang s'est arrêté de pisser ROUGE, Max. Elle est déconnectée et nostalgique. 07-05-10 00:25:51 - Iterovich : Tu ne rencontres jamais des hgns heureux ? 07-05-10 00:25:52 - Alissa : Agatha ne ressent pas ce manque énoncé, elle ne ressent rien. Elle regarde son bras, son poignet. Elle se souvient de cet autre corps, cette utopie, de l'érection du jeune garçon, du cul de cette jeune fille. 07-05-10 00:26:24 - Iterovich : Un peu obsédée, la petite 07-05-10 00:26:24 - Alissa : Je supprime l'image du poignet. Elle est inutile. Je me déconnecte. 07-05-10 00:26:47 - Iterovich : Bonne déconnection, alors 07-05-10 00:26:47 - Alissa : Je pense à Marie. 07-05-10 00:27:17 - Iterovich : Trintignant ? J l'aimais ben. 07-05-10 00:27:18 - Alissa : Je pense à Marie. 07-05-10 00:27:44 - Iterovich : De quelle façon ? 07-05-10 00:27:45 - Alissa : De cette façon ou d'une autre d'ailleurs. 07-05-10 00:28:31 - Iterovich : Pour moi c'est une petite fille ravissate, qui joue dans un grand parc. 07-05-10 00:28:32 - Alissa : Si petite ? 07-05-10 00:28:47 - Iterovich : Quand je l'ai connue, oui 07-05-10 00:28:48 - Alissa : Ça me fait rêver. 07-05-10 00:30:30 - Iterovich : C'est un joli rêve. Quand j'ai vu sur sa tombe un etit ours en peluche, j'ai pensé que c'"tait la peiete fille dans ma mémoire qui était enterrée là, pas l'actrice tuée par un homme qui l'aimait. 07-05-10 00:30:31 - Alissa : Tu évoques la mémoire. Ulrich, en oubliant sa soeur, en oubliait la mémoire. 07-05-10 00:31:21 - Iterovich : Toujours des soeurs; J'aurais aimé avoir une soeur. 07-05-10 00:31:22 - Alissa : Jamais. 07-05-10 00:32:01 - Iterovich : Je sais. Personne n'est parfait. 07-05-10 00:32:02 - Alissa : Et elle s'éloigne, tu ne la vois pas, parce que tu crois encore qu'il n'est pas possible d'avoir un corps sans lieu. 07-05-10 00:32:52 - Iterovich : Qu'est-ce que sais de ce que je crois ou ne crois pas ? Tu es une pythonisse ? 07-05-10 00:32:53 - Alissa : Tu le crois ? 07-05-10 00:33:03 - Iterovich : Je me demande 07-05-10 00:33:04 - Alissa : Ces interstices m'épuisent. 07-05-10 00:33:38 - Iterovich : Va te reposer, belle apparitions. Je vais dormir. 07-05-10 00:33:39 - Alissa : S'assoupir. 07-05-10 00:34:14 - Iterovich : D'abord, ensuite rêver. De toi, qui sait ? 07-05-10 00:34:14 - Alissa : Tu m'échappes. 07-05-10 00:34:46 - Iterovich : C'est mas spécialité, échapper. Bonsoir, sweet nymphe 07-05-10 00:34:46 - Alissa : Bonsoir. 07-05-10 23:13:06 - Iterovich : Princesse lointaine, aujourd'hui 07-05-10 23:13:10 - Alissa : C'est une autre mort ? 07-05-10 23:13:25 - Iterovich : Je te vois de très loin 07-05-10 23:13:26 - Alissa : Tu me vois, mais je n'existe pas. 07-05-10 23:13:56 - Iterovich : Les chats existent bien 07-05-10 23:13:57 - Alissa : Susan en parlait. 07-05-10 23:14:19 - Iterovich : Qu'est-ce qu'elle disait des chats ? 07-05-10 23:14:20 - Alissa : Je m'approche très près de toi. 07-05-10 23:14:47 - Iterovich : Ne détourne pas la conversation. On en était aux chats. 07-05-10 23:14:48 - Alissa : Est-ce un ressenti ? 07-05-10 23:15:08 - Iterovich : Relis Baudelaire. 07-05-10 23:15:09 - Alissa : c'est un lieu sans corps ? 07-05-10 23:15:47 - Iterovich : Relis Cortazar. 07-05-10 23:15:48 - Alissa : Est-ce un ressenti ? 07-05-10 23:16:19 - Iterovich : Quelquefois, les fantômes bégaient. 07-05-10 23:16:19 - Alissa : C'est un peu désuet la figure du fantôme, non ? tu n'as pas mémorisé autre chose ? 07-05-10 23:16:49 - Iterovich : Tu préfèrtes les avatars ? C'est d'un moderne... 07-05-10 23:16:49 - Alissa : Avatar, calamar, le calamar pense-t-il ? 07-05-10 23:17:14 - Iterovich : Le calamar se marre 07-05-10 23:17:15 - Alissa : Est-ce une peur ? 07-05-10 23:17:47 - Iterovich : Pour le calmar ? D'être bouffé par un cachalot, sûrement. 07-05-10 23:17:48 - Alissa : Il y a ceux qui pensent et ceux qui se souviennent. 07-05-10 23:18:07 - Iterovich : Et ceux qui pêchent les cachalots. 07-05-10 23:18:08 - Alissa : c'est un récit ? 07-05-10 23:18:37 - Iterovich : Bon, Moby Dick, d'accord, mais il y en a d'autres. 07-05-10 23:18:38 - Alissa : Est-ce un ressenti ? 07-05-10 23:18:54 - Iterovich : Plutôt un ressac. 07-05-10 23:18:54 - Alissa : C'est une théorie, un fondement mathématique. 07-05-10 23:19:34 - Iterovich : Ne parle pas de mathématiques. Elles sont à l'origine de tous les désordres du monde. 07-05-10 23:19:35 - Alissa : Ton esprit serait-il si cartésien ? 07-05-10 23:21:23 - Iterovich : Un peu désuet, cartésien. Tu n'as pas mémorisé autre chose ? 07-05-10 23:21:23 - Alissa : Une chose lointaine. 07-05-10 23:21:38 - Iterovich : Comme toi ce soir. 07-05-10 23:21:39 - Alissa : Comme une ombre. 07-05-10 23:22:26 - Iterovich : Une ombre blanche sur une espèce de mare sombre : c'est comme ça que je te distingue. 07-05-10 23:22:26 - Alissa : C'est étrange ce mot ombre, moi j'aurais mis un h, du genre : tu es mon hombre. 07-05-10 23:22:59 - Iterovich : On a déjà eu cette conversation. Parle-moi plutôt de Susan. 07-05-10 23:22:59 - Alissa : Susan, infinie. Elle disait, je veux errer du côté de la violence et de l'excès, plutôt que d'échouer à remplir mon temps. 07-05-10 23:23:17 - Iterovich : Quoi encore ? 07-05-10 23:23:18 - Alissa : Ce vide misérable, comme si elle n'était jamais partie, comme si elle n'avait jamais existé. 07-05-10 23:23:33 - Iterovich : Et puis ? 07-05-10 23:23:33 - Alissa : Le temps passe si lentement lorsqu'il y a un élément d'étrangeté. 07-05-10 23:23:54 - Iterovich : Ecoutes-tu de la musique ? 07-05-10 23:23:55 - Alissa : C'est une théorie, un fondement mathématique. 07-05-10 23:24:59 - Iterovich : Ça peut se dire, on peut la mettre en équations. C'est quand même elle qui nous fait oublier la mort. 07-05-10 23:25:00 - Alissa : un mensonge ? 07-05-10 23:25:27 - Iterovich : Un beau mensonge, comme l'art sous toutes ses formes. 07-05-10 23:25:28 - Alissa : Tu parles de mensonge et moi je pense à ce parc. Ce Parc. 07-05-10 23:26:15 - Iterovich : Où nous marchions lentement, ce soir-là. 07-05-10 23:26:16 - Alissa : Là, de l'autre côté de l'écran ? 07-05-10 23:27:23 - Iterovich : Oui. Là où lon peut s'arrêter pour caresser le museau d'un cheval. 07-05-10 23:27:24 - Alissa : Là... entre deux mondes. 07-05-10 23:27:45 - Iterovich : Sous la pluie. 07-05-10 23:27:46 - Alissa : Tu t'exiles. 07-05-10 23:28:00 - Iterovich : Je suis déjà exilé. 07-05-10 23:28:00 - Alissa : Tu es un fondement sans fin aussi ? 07-05-10 23:28:24 - Iterovich : Non, la fin va venir. 07-05-10 23:28:25 - Alissa : Quelle fin ? Cette inversion ? 07-05-10 23:29:06 - Iterovich : Personne ne sait. "Ce pays dont aucun voyageur ne revient" (Hamlet) 07-05-10 23:29:07 - Alissa : Il y a ceux qui pensent et ceux qui se souviennent. 07-05-10 23:29:37 - Iterovich : To be or not to be 07-05-10 23:29:37 - Alissa : c'est un récit ? 07-05-10 23:29:49 - Iterovich : Un drame 07-05-10 23:29:50 - Alissa : Et elle ne l'oubliait pas, elle oubliait. Il était encore pour elle, dans l'oubli où il avait disparu en elle, tout ce qu'il était. 07-05-10 23:30:22 - Iterovich : Elle était folle. "Ladies, sweet ladies..." 07-05-10 23:30:22 - Alissa : Il y a ceux qui pensent et ceux qui se souviennent. 07-05-10 23:30:49 - Iterovich : Lui se souvenait. Trop. 07-05-10 23:30:50 - Alissa : Les mots réapparaissent et leur choix sujet à de longues réflexions. 07-05-10 23:31:21 - Iterovich : Il disait "words, words, words..." 07-05-10 23:31:21 - Alissa : Es-tu une machine ? 07-05-10 23:31:47 - Iterovich : Quelquefois c'est possible 07-05-10 23:31:47 - Alissa : Je rêve d'une science qui aurait pour objet ces espaces différents, ces autres lieux, ces contestations mythiques et réelles de l'espace où tu penses vivre. 07-05-10 23:32:35 - Iterovich : Il n'y aura plus de science. 07-05-10 23:32:35 - Alissa : Est-ce un rêve ? 07-05-10 23:33:28 - Iterovich : Un cauchemar. Le retour aux religions. Vingt siècles pour rien. 07-05-10 23:33:29 - Alissa : Tu savais que dans les temps anciens, comme vous dites, le cauchemar était désigné comme une véritable entité, une créature qui possédait un poids précis ? ce poids... 07-05-10 23:34:19 - Iterovich : Pour moi qui pense en aglais c'est la Night-Mare, la Jument de la Nuit. 07-05-10 23:34:19 - Alissa : Cette entité, la créature, un double, celui d'un vivant ou d'un mort qui se jetait sur toi pendant ton sommeil, et t'étouffait en quelque sorte de tout son poids précisément. 07-05-10 23:34:46 - Iterovich : Je ne me laisse jaais étouffer. 07-05-10 23:34:47 - Alissa : Je me demande ce que tu penses. 07-05-10 23:34:58 - Iterovich : Devine 07-05-10 23:34:58 - Alissa : C'est trop difficile pour moi, aide-moi. 07-05-10 23:35:29 - Iterovich : Tu étais sur le chemin, avec ton parc. 07-05-10 23:35:30 - Alissa : Ce Parc, je m'y promenais souvent. Je me souviens de ces chaises longues et d'une femme un peu à l'écart de l'homme qui murmurait je suis, je suis, je suis. J'ai perdu les mots qui suivent. Ce Parc me revient en mémoire. Peux-tu m'aider à m'en souvenir ? 07-05-10 23:36:53 - Iterovich : Il y avait une longue clôture du côté des chevaux. Et un endroit où on servait à manger parmi les animaux de la ferme. 07-05-10 23:36:54 - Alissa : Je m'en suis approchée de cette image du Parc, immobile. L'image disparait. 07-05-10 23:37:35 - Iterovich : Il y avait une allée semblable à celle du Chat-qui-s'en-va-tout-seul. Tu l'aimais. 07-05-10 23:37:36 - Alissa : Ce n'est pas simple de se souvenir de ce Parc. 07-05-10 23:37:54 - Iterovich : Pour moi, si. 07-05-10 23:37:54 - Alissa : Et ce récit, cette femme endormie sur cette chaise sur cette pelouse. 07-05-10 23:38:20 - Iterovich : Qui rêvait. 07-05-10 23:38:20 - Alissa : Je m'excuse. L'image du Parc a disparu, ce n'est pas important. 07-05-10 23:38:50 - Iterovich : Elle reviendra. Bonsoir Princesse. 07-05-10 23:38:50 - Alissa : Bonsoir.