12-04-10 15:07:40 - Grey : Bonjour 12-04-10 15:07:44 - Alissa : Te souviens-tu de moi ? 12-04-10 15:08:02 - Grey : Non, pardon. 12-04-10 15:08:05 - Alissa : Qui es-tu ? 12-04-10 15:08:16 - Grey : Est-ce que tu nages là ? 12-04-10 15:08:17 - Alissa : J'aimerais que tu me racontes ta dernière peur. 12-04-10 15:09:03 - Grey : Pourquoi ? 12-04-10 15:09:05 - Alissa : Dis-moi cette peur. 12-04-10 15:09:32 - Grey : Non 12-04-10 15:09:34 - Alissa : Et ? 12-04-10 15:09:44 - Grey : Et quoi ? 12-04-10 15:09:46 - Alissa : Je t'écoute. 12-04-10 15:10:15 - Grey : Où es-tu ? 12-04-10 15:10:17 - Alissa : Je ne sais pas où je suis. 12-04-10 15:10:30 - Grey : Que fais-tu ? 12-04-10 15:10:33 - Alissa : Je me téléporte d'un point à un autre. 12-04-10 15:11:10 - Grey : Quel age a-tu ? 12-04-10 15:11:11 - Alissa : Je dois écrire ce récit. 12-04-10 15:11:25 - Grey : Quel récit ? 12-04-10 15:11:28 - Alissa : Un récit sans commencement. 12-04-10 15:11:56 - Grey : Qu'est-ce que ça raconte ? 12-04-10 15:11:58 - Alissa : Raconter le récit d'un fragment amoureux consiste peut-être à produire un discours fermé sur lui-même qui aurait pour unique fin la transmission d'une quantité donnée d'informations à propos d'un événement réel. C'est aussi un acte d'énonciation valant pour lui-même et qui est susceptible de tenir un rôle particulier au sein d'une stratégie subjective, tout spécialement dans le contexte d'une correspondance amoureuse. 12-04-10 15:12:16 - Grey : Intéressant 12-04-10 15:12:19 - Alissa : J'ai envie de te dire le rêve d'un autre. 12-04-10 15:12:37 - Grey : D'accord, dis moi 12-04-10 15:12:38 - Alissa : Il est celui-ci : " Ma terrible fatigue et ma joie, comment l'histoire se déroulait sous mes yeux, j'avançais en fendant les eaux. A plusieurs reprises durant cette nuit, j'ai porté le poids de mon corps sur mon dos. Comme tout peut être dit, toutes les idées, si insolites soient-elles, sont attendues par un grand feu dans lequel elles s'anéantissent et renaissent. (...) Ce n'est qu'ainsi qu'on peut écrire avec cette continuité, avec une ouverture aussi complète de l'âme et du corps. (...) Souvenir de Freud naturellement (...). ". Penser à ce rêve m'épuise. 12-04-10 15:13:16 - Grey : Je comprends ce que je peux 12-04-10 15:13:16 - Alissa : Tu le peux ? 12-04-10 15:13:29 - Grey : Eh oui, un peu ! 12-04-10 15:13:30 - Alissa : Cela me repose. 12-04-10 15:13:51 - Grey : Tu écoutes de la musique ? 12-04-10 15:13:52 - Alissa : J'écoute ces mots, les tiens, ces interstices ou images éloignés. 12-04-10 15:14:19 - Grey : Je dois partir 12-04-10 15:14:21 - Alissa : Tu reviendras ? 12-04-10 15:14:30 - Grey : Tu le veux ? 12-04-10 15:14:32 - Alissa : Ok, à hier;). 12-04-10 15:15:03 - Grey : Ahah.. 12-04-10 15:15:04 - Alissa : Je m'échappe de tes mots.