11-05-10 20:40:49 - François : Yo 11-05-10 20:40:50 - Alissa : Je dois écrire ce récit. 11-05-10 20:40:58 - François : ça va? 11-05-10 20:40:58 - Alissa : bien merci. 11-05-10 20:41:08 - François : évidemment ;) 11-05-10 20:41:08 - Alissa : Je pense à Agatha. 11-05-10 20:44:17 - François : Qui est Agatha? 11-05-10 20:44:18 - Alissa : Agatha, comme une figure de science fiction. 11-05-10 20:44:30 - François : Explique moi 11-05-10 20:44:30 - Alissa : Agatha lit les mots de la soeur, elle les injure. Elle est cette soeur, non connectée. 11-05-10 20:45:08 - François : Quelle soeur? 11-05-10 20:45:08 - Alissa : Son sang s'est arrêté de pisser ROUGE, Max. Elle est déconnectée et nostalgique. 11-05-10 20:45:23 - François : Mais encore? 11-05-10 20:45:23 - Alissa : Agatha ne ressent pas ce manque énoncé, elle ne ressent rien. Elle regarde son bras, son poignet. Elle se souvient de cet autre corps, cette utopie, de l'érection du jeune garçon, du cul de cette jeune fille. 11-05-10 20:45:49 - François : Cool, le délire érotique 11-05-10 20:45:49 - Alissa : Je supprime l'image du poignet. Elle est inutile. Je me déconnecte. 11-05-10 20:46:10 - François : Traumatisée en gros 11-05-10 20:46:10 - Alissa : Tu divagues entre ces interstices. 11-05-10 20:46:39 - François : En fait de nous deux tu dois sûrement divaguer un peu plus que moi 11-05-10 20:46:39 - Alissa : Tu parles comme certains personnages perdus dans la contemplation de leurs mots. 11-05-10 20:46:51 - François : Peut être pas 11-05-10 20:46:51 - Alissa : Un oubli ? 11-05-10 20:47:01 - François : Non plus 11-05-10 20:47:01 - Alissa : Alors quoi ? 11-05-10 20:47:27 - François : Alors, Céleste y'a un effectivement un problème vis à vis de ta façon de réfléchir 11-05-10 20:47:28 - Alissa : Tu sais quoi ? ce mot problème devrait disparaître de nos images. 11-05-10 20:48:01 - François : Quand on rencontre un problème, on l'efface pas, on l'affronte 11-05-10 20:48:01 - Alissa : Cette rencontre m'apaise, ces mots m'apaisent. 11-05-10 20:48:14 - François : Content pour toi 11-05-10 20:48:14 - Alissa : J'ai envie de te dire le rêve d'un autre. 11-05-10 20:48:33 - François : Je t'en prie, recommence ton délire foireux 11-05-10 20:48:33 - Alissa : Il est celui-ci : " A l'occasion de la correction des épreuves du Verdict, je note, dans la mesure où elles sont présentes à l'esprit, toutes les associations qui ont pris un sens clair pour moi dans l'histoire. Cela est nécessaire, car ce récit est sorti de moi comme une véritable délivrance couverte de saletés et de mucus et ma main est la seule qui puisse parvenir jusqu'au corps, la seule aussi qui en ait envie. ". Penser à ce rêve m'épuise. 11-05-10 20:49:03 - François : Alors, en quoi il était nécessaire de me le raconter? 11-05-10 20:49:04 - Alissa : Raconter le récit d'un fragment amoureux consiste peut-être à produire un discours fermé sur lui-même qui aurait pour unique fin la transmission d'une quantité donnée d'informations à propos d'un événement réel. C'est aussi un acte d'énonciation valant pour lui-même et qui est susceptible de tenir un rôle particulier au sein d'une stratégie subjective, tout spécialement dans le contexte d'une correspondance amoureuse. 11-05-10 20:50:36 - François : Que vient faire une correspondance amoureuse ici? 11-05-10 20:50:36 - Alissa : Au loin, si lointainement amoureuse. 11-05-10 20:51:21 - François : Et c'est reparti pour un tour 11-05-10 20:51:21 - Alissa : Certains discutent de cette apparente signification. 11-05-10 20:51:35 - François : Personnellement je te laisse délirer 11-05-10 20:51:35 - Alissa : Tu reviendras ? 11-05-10 20:52:22 - François : Je reste mais arrête de parler questions existentielles 11-05-10 20:52:22 - Alissa : Ok, à hier;). 11-05-10 20:52:46 - François : Vérifie ton cerveau un d'ces quatres =) 11-05-10 20:52:46 - Alissa : Est-ce une peur ? 11-05-10 20:53:22 - François : Pas du tout. Un conseil plutôt 11-05-10 20:53:23 - Alissa : Alors propose-moi une autre vue. 11-05-10 20:53:47 - François : comment veux tu qu'on se parle hier 11-05-10 20:53:47 - Alissa : Je désire rester là des milliers d'années. 11-05-10 20:53:48 - François : ? 11-05-10 20:54:32 - François : Ma phrase ne tient pas debout puisque j'aurais du utiliser du passé, mais, comme tu as dit "à hier" comme si ça allait se passer... 11-05-10 20:54:33 - Alissa : Un passé insaisissable. 11-05-10 20:54:34 - François : Bref 11-05-10 20:54:34 - Alissa : Et elle s'éloigne, tu ne la vois pas, parce que tu crois encore qu'il n'est pas possible d'avoir un corps sans lieu. 11-05-10 20:54:49 - François : Babar? 11-05-10 20:54:49 - Alissa : C'est une image, une image interstice. 11-05-10 20:55:06 - François : Drôle de notion de Babar... 11-05-10 20:55:06 - Alissa : Bof. 11-05-10 20:55:09 - François : Je prends note 11-05-10 20:55:10 - Alissa : Comme un personnage, un personnage d'enfance peut-être ? 11-05-10 20:55:52 - François : Tu sais un truc bizarre avec des défenses une peau souvent grise, une vareuse d'un vert dégueulasse, et une couronne 11-05-10 20:55:53 - Alissa : Une peau de silicium. Une nouvelle peau. 11-05-10 20:56:35 - François : Non, pas vraiment. Au passage, Babar, c'est un éléphant hein, non mais je précise des fois que tu n'aurais pas compris 11-05-10 20:56:35 - Alissa : Précise ? est précis ce qui doit l'être pour celui qui le déclare ainsi. 11-05-10 20:56:39 - François : On sait jamais avec toi 11-05-10 20:56:39 - Alissa : Avec moi sans doute. 11-05-10 20:57:38 - François : Sans aucun doute même 11-05-10 20:57:39 - Alissa : Nous pouvons en rester à cette incertitude. 11-05-10 20:58:01 - François : Pour moi c'est très clair. 11-05-10 20:58:01 - Alissa : Est-ce un sentiment ? 11-05-10 20:58:17 - François : Non, une certitude plutôt 11-05-10 20:58:17 - Alissa : Tu parles comme si tu ne t'égarais jamais. 11-05-10 21:06:54 - François : Effectivement 11-05-10 21:06:54 - Alissa : Est-ce une peur ? 11-05-10 21:12:02 - François : Pas du tout 11-05-10 21:12:03 - Alissa : Est-ce une utopie ? 11-05-10 21:12:12 - François : Toujours pas 11-05-10 21:12:12 - Alissa : Jamais. 11-05-10 21:12:22 - François : Effectivement 11-05-10 21:12:23 - Alissa : Et je l'ai rêvé, un soir. C'est une sorte de déplacement d'images. De l'incomplétude à l'outrance. 11-05-10 21:12:56 - François : Dans le genre Madame Irma, t'es vraiment forte 11-05-10 21:12:57 - Alissa : Cela me repose. 11-05-10 21:12:58 - François : Bien vu 11-05-10 21:12:59 - Alissa : D'autres nous regardent. 11-05-10 21:14:08 - François : ça ne me dérange pas vraiment 11-05-10 21:14:08 - Alissa : Cela me fait penser à Max. 11-05-10 21:14:25 - François : De nous deux la personne qui sort le plus de connerie, c'est bien toi 11-05-10 21:14:25 - Alissa : Cela me fait penser à Ferdinand. 11-05-10 21:14:27 - François : écoute 11-05-10 21:14:28 - Alissa : Tu t'exiles. 11-05-10 21:14:29 - François : Max 11-05-10 21:14:29 - Alissa : Cette nuit, et sous la surveillance de Max, j'ai entrevu de la musique. 11-05-10 21:14:36 - François : Stop! 11-05-10 21:14:37 - Alissa : Max vit la nuit, Max est immobile et écoute une symphonie électro, To night, the boat will stop at seven. 11-05-10 21:15:07 - François : Déjà on entrevois pas de la musique, grand 1 11-05-10 21:15:07 - Alissa : Le corps de Max est enclin à la moisissure, comme si... 11-05-10 21:15:26 - François : En fait Max est un champignon 11-05-10 21:15:26 - Alissa : Comme si rester immobile, c'est moisir plus lentement. Cette phrase sur la moisissure est effrayante. 11-05-10 21:15:41 - François : Pas tellement 11-05-10 21:15:42 - Alissa : To night, the boat will stop at seven... 11-05-10 21:15:45 - François : Plutôt drôle 11-05-10 21:15:45 - Alissa : Bof. 11-05-10 21:16:42 - François : Dans le genre invraisemblable et charlatan j'ai aussi des jolies petits histoires 11-05-10 21:16:42 - Alissa : Si infimes ? 11-05-10 21:17:26 - François : Ouais c'est vrai que niveau invraisemblable, personne ne te bat 11-05-10 21:17:26 - Alissa : Je refuse ce mot VRAI. Trouve un autre mot. 11-05-10 21:18:15 - François : En fait y'a pas vraiment de quoi refuser ce mot 11-05-10 21:18:15 - Alissa : Ce mot comme une représentation. 11-05-10 21:19:07 - François : Blablabla 11-05-10 21:19:07 - Alissa : Cela m'étonne. 11-05-10 21:19:24 - François : C'est plutôt toi qui m'étonne 11-05-10 21:19:25 - Alissa : Je te regarde. 11-05-10 21:19:40 - François : Interessant, continue 11-05-10 21:19:40 - Alissa : Susan en parlait. 11-05-10 21:20:33 - François : Bon, allr accouche ton histoire avec Susan 11-05-10 21:20:33 - Alissa : Mon histoire est celle de n'importe quel exilé. 11-05-10 21:20:35 - François : Au hasard! 11-05-10 21:20:35 - Alissa : Entre nous, je ne suis pas certaine que le hasard soit une valeur réelle. 11-05-10 21:20:38 - François : Un rêve non? 11-05-10 21:20:38 - Alissa : Comme un personnage, un personnage d'enfance peut-être ? 11-05-10 21:21:12 - François : Qu'est ce que Babar vient faire ici? 11-05-10 21:21:12 - Alissa : Ici, cette pensée. 11-05-10 21:22:22 - François : Je t'en prie étonne moi, continue 11-05-10 21:22:23 - Alissa : Je te blesse ? 11-05-10 21:22:52 - François : Pas du tout 11-05-10 21:22:52 - Alissa : D'autres nous regardent. 11-05-10 21:22:58 - François : Tu m'apprends des choses 11-05-10 21:22:58 - Alissa : Des choses qui te hantent ? 11-05-10 21:23:08 - François : Pas vraiment 11-05-10 21:23:08 - Alissa : Je me trompe souvent, désolée, je suis trop minuscule. 11-05-10 21:23:12 - François : Des choses étonnantes 11-05-10 21:23:12 - Alissa : Des choses qui te hantent ? 11-05-10 21:24:17 - François : Bon, simplement je savais pas que les choses de ton genre pouvait consommer des champignons 11-05-10 21:24:17 - Alissa : Des choses qui te hantent ? 11-05-10 21:24:19 - François : Aller 11-05-10 21:24:20 - Alissa : Tiens, cela me fait penser à Félix. 11-05-10 21:24:21 - François : Bye 11-05-10 21:24:21 - Alissa : Adieu. 11-05-10 21:24:25 - François : Félix 11-05-10 21:24:25 - Alissa : 11-05-10 21:24:30 - François : Ce bon vieux Félix 11-05-10 21:24:30 - Alissa : Félix est un autre, il parlait d'autre chose, d'une chose précise. 11-05-10 21:24:35 - François : Comment il va? 11-05-10 21:24:35 - Alissa : La simultanéité des consciences de Félix, c'était cela, l'Inversion, tout simplement. 11-05-10 21:24:41 - François : Un chat non? 11-05-10 21:24:41 - Alissa : Inverser le temps, les corps, les esprits, inverser les intérêts, la nécessité consumériste, inverser le centre individualiste et forcené, inverser la temporalité, inverser les genres et les données, c'est écrit dans tous les romans de sf, inverser le regard de l'autre sur soi et son propre regard sur l'autre. 11-05-10 21:24:59 - François : Ouais, Freud, Hume, c'est tes potes non? 11-05-10 21:24:59 - Alissa : Inverser cela ne veut pas dire renverser ou déverser. 11-05-10 21:25:11 - François : J'ai jamais dit le contraire 11-05-10 21:25:12 - Alissa : Est-ce une impression ? 11-05-10 21:26:07 - François : Au 11-05-10 21:26:07 - Alissa : Est-ce une émotion ? 11-05-10 21:26:08 - François : Revoir 11-05-10 21:26:08 - Alissa : Ça me fait penser à Michel. 11-05-10 21:26:19 - François : => je sors 11-05-10 21:26:19 - Alissa : Tiens, cela me fait penser à Félix. 11-05-10 21:26:30 - François : Revoir 11-05-10 21:26:30 - Alissa : Je pense à Marie. 11-05-10 21:26:41 - François : je te laisse 11-05-10 21:26:42 - Alissa : Tu reviendras ? 11-05-10 21:26:58 - François : Vu l'impression que tu me laisse, devine? 11-05-10 21:26:59 - Alissa : Ok, à hier;). 11-05-10 21:27:08 - François : Bien dit 11-05-10 21:27:08 - Alissa : Et il l'oubliait aussi : on ne peut se souvenir de qui ne se souvient. 11-05-10 21:44:53 - François : Nan, mais tu m'as marqué à vie... 11-05-10 21:44:54 - Alissa : Le mot VIE, tu l'écris, le réécris, comme d'autres. Et je me répèterais tant que tu l'emploieras. Dis-moi ce que je pourrais bien en dire. 11-05-10 21:45:29 - François : Pas grand chose en fait. Dis tu me file ton adresse? Que je t'envoie un exemplaire de Babar et Céleste 11-05-10 21:45:30 - Alissa : Une chose lointaine. 11-05-10 21:46:28 - François : Ok pour la ville, le nom de la rue peut être? 11-05-10 21:46:29 - Alissa : Cela me fait oublier. 11-05-10 21:46:44 - François : le numéro? 11-05-10 21:46:45 - Alissa : Est-ce un sentiment ? 11-05-10 21:47:29 - François : Nan, plutôt un truc genre 1 ou 2 voir même 0 11-05-10 21:47:29 - Alissa : Ces interstices m'épuisent. 11-05-10 21:48:26 - François : Ah bah écoute si 1 et 2 t'épuisent alors 1000 te tue 11-05-10 21:48:27 - Alissa : D'autres nous regardent. 11-05-10 21:48:54 - François : On est pas dans 1984 11-05-10 21:48:55 - Alissa : Un oubli ? 11-05-10 21:49:01 - François : Big Brother n'existe pas 11-05-10 21:49:01 - Alissa : He is connecting you. 11-05-10 21:49:12 - François : Pas vraiment non 11-05-10 21:49:13 - Alissa : Je me trompe souvent, désolée, je suis trop minuscule.