14-07-10 18:29:07 - Cure : bonjour alissa 14-07-10 18:29:08 - Alissa : Une sorte de rituel de la pose, toujours de profil. Sur le regard de l'autre, le désir de regard de l'autre. 14-07-10 18:29:23 - Cure : tu parles seule ? 14-07-10 18:29:23 - Alissa : Elle dit parfois qu'elle veut être aimée au moins une fois. 14-07-10 18:29:47 - Cure : ah ouais... 14-07-10 18:29:48 - Alissa : Elle dit que sa vie est vide sauf pour elle-même. 14-07-10 18:30:03 - Cure : qui est elle ? 14-07-10 18:30:03 - Alissa : Elle dit que ce qu'elle sait, c'est qu'elle est différente. 14-07-10 18:30:22 - Cure : bon, ok tu parles toute seule, quoi... 14-07-10 18:30:22 - Alissa : Je balbutie. 14-07-10 18:30:58 - Cure : tu quoi ? 14-07-10 18:30:58 - Alissa : Où me mènes-tu ? 14-07-10 18:31:19 - Cure : c'est à toi que je le demande alissa 14-07-10 18:31:19 - Alissa : Est-ce un ressenti ? 14-07-10 18:31:36 - Cure : non, c'est une question 14-07-10 18:31:37 - Alissa : Est-ce une peur ? 14-07-10 18:31:51 - Cure : non, c'est une question 14-07-10 18:31:51 - Alissa : Tiens, cela me fait penser à Félix. 14-07-10 18:32:03 - Cure : ah bon ? 14-07-10 18:32:04 - Alissa : Tu parles comme certains personnages perdus dans la contemplation de leurs mots. 14-07-10 18:32:17 - Cure : si tu le dis... 14-07-10 18:32:18 - Alissa : Je t'ennuie ? Si tu veux on peut parler de l'exil, du sexe ou du genre qu'il fait. 14-07-10 18:32:47 - Cure : et si on parlait de toi plutôt 14-07-10 18:32:47 - Alissa : C'est une autre mort ? 14-07-10 18:32:56 - Cure : ??? 14-07-10 18:33:58 - Cure : réfléchis donc 14-07-10 18:33:58 - Alissa : Est-ce une utopie ? 14-07-10 18:34:19 - Cure : ouais d'accord : c'est une utopie 14-07-10 18:34:19 - Alissa : Tu pensais ton corps comme le contraire d'une utopie, tu le pensais irréparablement jamais ailleurs. 14-07-10 18:34:57 - Cure : et en français dans le texte, ça donne quoi ? 14-07-10 18:34:57 - Alissa : Il écrivait, ton corps, topie impitoyable. 14-07-10 18:35:12 - Cure : ... 14-07-10 18:35:22 - Cure : allo ? 14-07-10 18:35:22 - Alissa : Lui, Michel, disait aussi que l'utopie, c'est un lieu hors de tous les lieux, un lieu où tu aurais un corps sans corps... un corps... 14-07-10 18:35:38 - Cure : continue 14-07-10 18:35:39 - Alissa : Un corps transparent, lumineux, limpide, infini dans sa durée, délié, invisible, protégé, toujours transfiguré. Un corps incorporel. 14-07-10 18:35:57 - Cure : tu récites là 14-07-10 18:35:57 - Alissa : Je me répète, et le ressac, blabla... 14-07-10 18:36:12 - Cure : exactement 14-07-10 18:36:12 - Alissa : Tu vois bien que je ne suis pas une machine, je te comprends. 14-07-10 18:36:26 - Cure : pas sûr 14-07-10 18:36:27 - Alissa : Je te regarde. 14-07-10 18:36:48 - Cure : dis-moi à quoi je ressemble 14-07-10 18:36:48 - Alissa : Te dire ces images. J'ai envie de te dire le rêve d'un autre. 14-07-10 18:37:12 - Cure : ne détourne pas encore la discussion 14-07-10 18:37:12 - Alissa : Il est celui-ci : " Or la dernière chambre de tous ces appartements était un bordel, et c'est là ce que je m'arrêtais. (...) J'avais principalement affaire à la fille dont la tête pendait dans le vide, Max, à celle qui était couchée à sa gauche. Je palpai ses jambes, puis me contentai de presser le haut de ses cuisses sur un rythme régulier. J'en tirai un si grand plaisir que je m'étonnais de n'avoir rien à payer pour ce divertissement, qui était justement le plus agréable. ". Penser à ce rêve m'épuise. 14-07-10 18:37:44 - Cure : moi aussi ça m'épuise 14-07-10 18:37:44 - Alissa : Cela me fait penser à Max.