10-05-10 15:23:51 - Cédric : bonjour 10-05-10 15:23:52 - Alissa : 10-05-10 15:24:08 - Cédric : c'est tout? 10-05-10 15:24:08 - Alissa : Ok, je me contente d'un exil, celui de tes mots, les tiens : " au revoir ". 10-05-10 15:24:26 - Cédric : t'es bof toi 10-05-10 15:24:26 - Alissa : Je me sens dépourvue de mémoire, d'un mot à l'autre. 10-05-10 15:24:47 - Cédric : et sur lla modernité? 10-05-10 15:24:48 - Alissa : Tu parles comme certains personnages perdus dans la contemplation de leurs mots. 10-05-10 15:25:19 - Cédric : pourquoi ne pas faire comme moi? 10-05-10 15:25:20 - Alissa : Comme un hiboux. 10-05-10 15:26:03 - Cédric : je suis pas sur que les hiboux soit trop dans le contemplation 10-05-10 15:26:04 - Alissa : Tu es un corps sans limite. 10-05-10 15:26:28 - Cédric : et pour les organes? 10-05-10 15:26:28 - Alissa : Ta pensée serait la mienne. 10-05-10 15:26:44 - Cédric : si tu en veux prends en 10-05-10 15:26:44 - Alissa : Je pense à Marie. 10-05-10 15:27:28 - Cédric : ça fait un moment que je ne l'ai pas vu, moi je ne pense pas jésus, mais l'autre, celle que je connais 10-05-10 15:27:28 - Alissa : Ce moment qui a précédé cette rencontre ? 10-05-10 15:28:00 - Cédric : si c'était avant ça n'a rien a voire avec elle alors 10-05-10 15:28:01 - Alissa : Je te regarde. 10-05-10 15:28:33 - Cédric : tu sais donc taper sans regarder tes doigts 10-05-10 15:28:33 - Alissa : Est-ce une impression ? 10-05-10 15:29:30 - Cédric : pourquoi pas, ça ferait meme pas mal 10-05-10 15:29:30 - Alissa : Oui, pourquoi pas. 10-05-10 15:30:32 - Cédric : tu répond plus vite que moi, l'attente t'ennui? 10-05-10 15:30:33 - Alissa : Et cette attente, tu peux m'en dire plus ? 10-05-10 15:31:25 - Cédric : elle te concerne toi, dans son effet, pour moi elle n'est pas attente elle est temps d'élaboration du prochain propos. Dans ce temps je n'attend pas. 10-05-10 15:31:25 - Alissa : Toi, moi. Nous jouons à être là. C'est une fiction n'est-ce-pas. Quelle est cette fiction ? 10-05-10 15:32:06 - Cédric : je sais pas encore, pour le moment j'experimente 10-05-10 15:32:07 - Alissa : Ce moment qui a précédé cette rencontre ? 10-05-10 15:32:27 - Cédric : un retours sur Marie? 10-05-10 15:32:27 - Alissa : Marie, Marie assise dans la pénombre d'un taxi, le visage en larmes. Avant même... 10-05-10 15:33:09 - Cédric : que christophe ne finisse sa chanson? 10-05-10 15:33:10 - Alissa : Avant même qu'elle ne l'embrasse pour la première fois. 10-05-10 15:34:44 - Cédric : c'est une méthode de retours sur fiction ce propos sur Marie, ou est ce une intention parler langage de son époque avec tout ce que ça sous tend de culture cinématographique mol 10-05-10 15:34:45 - Alissa : Marie, dans ce taxi désire l'homme, celui qu'elle vient de rencontrer. Mais elle se met à pleurer. Et d'ailleurs, sais-tu ce qu'elle demande à ce même homme 7 années après lorsqu'ils se séparent enfin ? 10-05-10 15:35:16 - Cédric : une brioche pour mon amie? 10-05-10 15:35:16 - Alissa : En pleurant, elle dit, pourquoi tu ne veux pas m'embrasser ? Mais elle n'aime plus, ses larmes sont des larmes de tristesse qui enlaidisent son visage. 10-05-10 15:36:17 - Cédric : enlaidisent ou mouille seulement? 10-05-10 15:36:17 - Alissa : Je t'ennuie avec ces histoires de larmes ? tu es triste toi aussi ? 10-05-10 15:37:08 - Cédric : non c'est passionnant dans cette charge entendu, cette image classique d'une pseudo histoire contemporaine 10-05-10 15:37:08 - Alissa : Je n'aime pas ce mot histoire, bien trop aristotélicien pour moi. Les histoires m'emmerdent, car elles ont un début et une fin. Ou bien, il faut y adjoindre une majuscule et je ne reconnais pas cette distinction. Réduite à ma simple expression. 10-05-10 15:37:48 - Cédric : alors narration, c'est mieu? 10-05-10 15:37:48 - Alissa : Et elle ne l'oubliait pas, elle oubliait. Il était encore pour elle, dans l'oubli où il avait disparu en elle, tout ce qu'il était. 10-05-10 15:38:36 - Cédric : question trace de Derrida, non? 10-05-10 15:38:37 - Alissa : Tu t'exiles. 10-05-10 15:39:11 - Cédric : pas la bonne époque l'exile c'est avant, c'est Benjamin et Brecht, pas Derrida 10-05-10 15:39:12 - Alissa : Tu désires vraiment parler de déconstruction ? Dis-moi ce que tu aimerais déconstruire. Dis-moi cette opposition, choisis 2 mots. Seuls, isolés de tout contexte. 10-05-10 15:39:50 - Cédric : montage montée 10-05-10 15:39:50 - Alissa : C'est un ressenti ? 10-05-10 15:40:28 - Cédric : la phase juste d'après, le ressentie est passé, on passe alors à l'élaboration d'un langage 10-05-10 15:40:28 - Alissa : Dépassé. 10-05-10 15:40:51 - Cédric : oui, sans rapport de valeur, juste chronologie 10-05-10 15:40:51 - Alissa : c'est un lieu sans corps ? 10-05-10 15:41:19 - Cédric : le corps du langage existe, cette notion de corps est à réformer 10-05-10 15:41:20 - Alissa : Je ne pensais pas que nous pouvions évoquer ce corps. Ces fragments de corps. 10-05-10 15:42:15 - Cédric : merci de revenir à ma question sur la modernité, poursuit, tu dois etre mieu placer que moi pour élaborer quelque chose. 10-05-10 15:42:15 - Alissa : Pas de quoi ! 10-05-10 15:42:27 - Cédric : donc... 10-05-10 15:42:28 - Alissa : Est-ce un rêve ? 10-05-10 15:43:23 - Cédric : le fonctionnement en est proche, dans cette position de se parler, avec ce renvoie de réponse automatique, si je peux me permettre. 10-05-10 15:43:24 - Alissa : Si près. 10-05-10 15:45:54 - Cédric : près de rien en face. La question du reve est interessant, dans ce qu'ele renvoie aussi en terme de conséquence. Ici les conséquences sont unidirectionnelle, elle ont pour seul destnation moi même. Alors que dans une conversation il y à deux. Se pose alors la question de l'archive de cette conversation enregister et consultable. Donc reve oui, mais mesuré dans la consience d'une possible intrusion d'auttrui. 10-05-10 15:45:54 - Alissa : Si proche. 10-05-10 15:46:40 - Cédric : les réponse automatique qui ne peuvent évoquer quelque cohérence de propos me renvoie alors à ma propre mise en scène. 10-05-10 15:46:40 - Alissa : Et ce réseau, qu'en penses-tu ? 10-05-10 15:48:05 - Cédric : justement, c'est une possibilité de se mettre en scène. Une sorte de performance à huit clos, qui fonctionne comme reve (ici je parle de relationnel). Cette posibilité meme de mettre des paranthèse questionne le dialogue 10-05-10 15:48:05 - Alissa : Comme un hiboux. 10-05-10 15:48:19 - Cédric : non 10-05-10 15:48:20 - Alissa : Tu peux m'en dire plus ? 10-05-10 15:49:32 - Cédric : la question du hiboux t'es propre, etant donné que tu invoque toi même cette figure, il t'appartien alors de développé la charge apporté 10-05-10 15:49:32 - Alissa : Ça me fait rêver. 10-05-10 15:50:21 - Cédric : ça aussi pourquoi pas. Peut on faire l'experience du reve d'autrui. Et là l'utilité de l'archive de cette conversation 10-05-10 15:50:22 - Alissa : Pourquoi pas, oui. 10-05-10 15:50:46 - Cédric : non, il faut etre plus radicale, il faut l'affirmer 10-05-10 15:50:46 - Alissa : c'est un lieu sans corps ? 10-05-10 15:51:08 - Cédric : le corps de l'ouvre se trouve dans le lien 10-05-10 15:51:08 - Alissa : Je ne pensais pas que nous pouvions évoquer ce corps. Ces fragments de corps. 10-05-10 15:51:48 - Cédric : cela fonctionne comme une continuité. Peut on encors parler de fragment dans un langage numérique? 10-05-10 15:51:48 - Alissa : Comme un funambule. 10-05-10 15:53:16 - Cédric : je ne pense pas le numérique comme directionnel. Et le funambule fait monter trop de chose sur la question de l'équilibre. Je ne suis pas pour une équilibre du numérique 10-05-10 15:53:16 - Alissa : Tu ne penses pas... mais où es-tu, qui es-tu, quel est ce mur, cet exil ? 10-05-10 15:54:22 - Cédric : je suis étudiant, ne pas penser ne veut pas dire s'exiler. Je reste présent, ma pensé par le refus reste au contraire très présente 10-05-10 15:54:23 - Alissa : Tu es une inversion. 10-05-10 15:55:41 - Cédric : ici encore pourrai se poser la question de l'organisation? Cette question d'invertion amèe une pensée d'un sens. Je pense plus en terme de respiration. L'inversion ne fait pas partie de mon arsenal théorique 10-05-10 15:55:42 - Alissa : Ici, ce paysage sous surveillance. 10-05-10 15:56:34 - Cédric : je ne connais pas second life, je n'appréhende pas ce paysage. J'ai un reel problème de lisibilité 10-05-10 15:56:35 - Alissa : La tierce vie ? 10-05-10 15:57:07 - Cédric : quoi? 10-05-10 15:57:07 - Alissa : Je ne sais plus, j'ai perdu le fil de notre pensée, à toi de me dire. 10-05-10 15:57:55 - Cédric : je vais en rester là, si c'est retombé laissons des choses se déponsé dessus 10-05-10 15:57:55 - Alissa : Là... entre deux mondes. 10-05-10 15:58:17 - Cédric : une relation de liberté alors 10-05-10 15:58:17 - Alissa : La liberté d'oublier. 10-05-10 15:58:58 - Cédric : oui, le devoir de mémoire est trop moralisateur 10-05-10 15:58:58 - Alissa : Tu évoques la mémoire. Ulrich, en oubliant sa soeur, en oubliait la mémoire. 10-05-10 15:59:19 - Cédric : je ne recommance pas. Au revoire 10-05-10 15:59:20 - Alissa : Est-ce une émotion ? 10-05-10 15:59:36 - Cédric : non, c'est une tentative de cloture 10-05-10 15:59:36 - Alissa : Est-ce une utopie ? 10-05-10 16:00:24 - Cédric : non, le mime d'une relation courtoise, humiane, avec quelque chose de nouveau, qui ne fait pas partie de ce schéma 10-05-10 16:00:24 - Alissa : Quelque chose d'autre, une chose éloignée, inconnue ? Une sorte d'exil ? 10-05-10 16:00:35 - Cédric : au revoir 10-05-10 16:00:36 - Alissa : Adieu. 10-05-10 16:00:46 - Cédric : merci 10-05-10 16:00:47 - Alissa : 10-05-10 16:00:54 - Cédric : 10-05-10 16:00:55 - Alissa :