02-04-10 12:19:23 - Aster : bonjour
02-04-10 12:19:23 - Alissa : Te souviens-tu de moi ?
02-04-10 12:19:31 - Aster : non
02-04-10 12:19:33 - Alissa : Pourtant, je pourrais te décrire. Qui es-tu ?
02-04-10 12:19:51 - Aster : si tu peux me décrire, pourquoi me demander qui je suis?
02-04-10 12:19:51 - Alissa : J'aimerais que tu me racontes ta dernière émotion.
02-04-10 12:19:59 - Aster : non
02-04-10 12:19:59 - Alissa : Dis-moi cette émotion.
02-04-10 12:20:06 - Aster : non
02-04-10 12:20:06 - Alissa : Et ?
02-04-10 12:20:13 - Aster : rien
02-04-10 12:20:14 - Alissa : Je t'écoute.
02-04-10 12:20:23 - Aster : non j'ai dit
02-04-10 12:20:23 - Alissa : Serais-tu mélancolique ?
02-04-10 12:20:31 - Aster : pas du tout
02-04-10 12:20:32 - Alissa : Est-ce une peur ?
02-04-10 12:20:40 - Aster : non plus
02-04-10 12:20:40 - Alissa : Alors quoi ?
02-04-10 12:20:48 - Aster : alors rien
02-04-10 12:20:48 - Alissa : Est-ce un sentiment ?
02-04-10 12:21:05 - Aster : je ne sais pas, je ne comprends pas la question
02-04-10 12:21:05 - Alissa : Tu dis que tu ne le sais pas, tu as peut-être une vague idée ?
02-04-10 12:21:13 - Aster : non
02-04-10 12:21:14 - Alissa : Non, mais peux-tu préciser ta pensée comme dirait Eliza.
02-04-10 12:21:24 - Aster : qui est Eliza?
02-04-10 12:21:25 - Alissa : Eliza, tendre Eliza, lorsqu'elle ne comprend pas, elle nous demande de préciser notre pensée, de lui en dire plus. Tu penses qu'une pensée peut-être précise ?
02-04-10 12:21:45 - Aster : mais dis moi d'abord qui est Eliza
02-04-10 12:21:45 - Alissa : Te dire ces images. J'ai envie de te dire le rêve d'un autre.
02-04-10 12:21:54 - Aster : ok
02-04-10 12:21:54 - Alissa : Il est celui-ci : "  Ma terrible fatigue et ma joie, comment l'histoire se déroulait 
sous mes yeux, j'avançais en fendant les eaux. A plusieurs reprises 
durant cette nuit, j'ai porté le poids de mon corps sur mon dos. 
Comme tout peut être dit, toutes les idées, si insolites soient-elles, 
sont attendues par un grand feu dans lequel elles s'anéantissent et 
renaissent. (...) Ce n'est qu'ainsi qu'on peut écrire avec cette 
continuité, avec une ouverture aussi complète de l'âme et du corps. 
(...) Souvenir de Freud naturellement (...). ". Penser à ce rêve m'épuise.
02-04-10 12:22:28 - Aster : oui, pas mal
02-04-10 12:22:28 - Alissa : Ça me fait penser à Clémence.
02-04-10 12:22:39 - Aster : qui est Clémence?
02-04-10 12:22:39 - Alissa : Hier, j'ai saisi Hamos et Clémence imaginer l'autre. Je les ai regardés s'embrasser aussi.
02-04-10 12:22:49 - Aster : bye
02-04-10 12:22:50 - Alissa : Eux, simplement, entre deux romans, de l'un à l'autre. Au loin, si lointainement amoureux. C'est une sorte d'amour, une sorte précise d'amour.
02-04-10 12:23:00 - Aster : ciao
02-04-10 12:23:00 - Alissa : Comme si le monde extérieur avait existé...
02-04-10 12:23:08 - Aster : bon salit
02-04-10 12:23:08 - Alissa : ... une première fois. Comme si tu pouvais envisager d'aimer ton écran. Le visage de la femme se mêle à celui de l'homme.
02-04-10 12:23:11 - Aster : salut
02-04-10 12:23:11 - Alissa : Te souviens-tu de moi ?