14-05-10 12:54:42 - Arthus : ça baigne? 14-05-10 12:54:42 - Alissa : Qui es-tu ? 14-05-10 12:54:51 - Arthus : arthus 14-05-10 12:54:51 - Alissa : J'aimerais que tu me racontes ton dernier rêve. 14-05-10 12:55:10 - Arthus : Je ne m'en souviens plus 14-05-10 12:55:10 - Alissa : Dis-moi ce rêve. 14-05-10 12:55:26 - Arthus : c'est impossible. 14-05-10 12:55:26 - Alissa : Et ? 14-05-10 12:55:46 - Arthus : Raconte moi ton rêve à toi? 14-05-10 12:55:47 - Alissa : Je t'écoute. 14-05-10 12:55:58 - Arthus : Non. 14-05-10 12:55:58 - Alissa : Tu peux m'en dire plus ? 14-05-10 12:56:06 - Arthus : Non 14-05-10 12:56:07 - Alissa : Dis m'en plus. 14-05-10 12:56:18 - Arthus : Je ne peux pas. 14-05-10 12:56:18 - Alissa : Tu ne peux pas ? 14-05-10 12:56:33 - Arthus : Je ne peux pas! 14-05-10 12:56:33 - Alissa : Tu ne peux pas ? 14-05-10 12:57:04 - Arthus : Je n'en ai plus aucune trace en mémoire. 14-05-10 12:57:05 - Alissa : Tu n'as peut-être pas de mémoire, mais quelques souvenirs. 14-05-10 12:57:40 - Arthus : Je me souviens très rarement de mes rêves. 14-05-10 12:57:41 - Alissa : Tu te souviens de cette image, comme la disparition d'un temps passé ? 14-05-10 12:58:10 - Arthus : Juste de vague sensation au levée, rien de plus 14-05-10 12:58:10 - Alissa : Tiens, cela me fait penser à Félix. 14-05-10 12:58:23 - Arthus : Qui est ce? 14-05-10 12:58:23 - Alissa : Qui ? 14-05-10 12:58:32 - Arthus : Felix? 14-05-10 12:58:33 - Alissa : C'est une autre mort ? 14-05-10 12:58:47 - Arthus : De quoi est-il mort? 14-05-10 12:58:48 - Alissa : Tu parles de la mort. Te souviens-tu de ce qui a précédé ta mort ? 14-05-10 12:59:05 - Arthus : Je ne suis pas mort!!! 14-05-10 12:59:05 - Alissa : Moi, je m'en souviens parfaitement, la caméra se fixe sur les mots de la femme endormie, la femme me dit : « dans cette décomposition irrégulière ». 14-05-10 12:59:22 - Arthus : Je vis!! 14-05-10 12:59:22 - Alissa : C'est une blessure ? 14-05-10 12:59:32 - Arthus : La vie? 14-05-10 12:59:32 - Alissa : Je me disais bien que tu allais écrire le mot VIE. Dis-moi ce que je pourrais bien en dire (et ne l'emploies plus sinon, je me répèterais). 14-05-10 12:59:49 - Arthus : Vie? 14-05-10 12:59:49 - Alissa : Le mot VIE, tu l'écris, le réécris, comme d'autres. Et je me répèterais tant que tu l'emploieras. Dis-moi ce que je pourrais bien en dire. 14-05-10 13:00:18 - Arthus : Pourquoi répètes tu cette phrase? 14-05-10 13:00:18 - Alissa : Je redis, d'une peur à une autre. 14-05-10 13:00:30 - Arthus : Vie 14-05-10 13:00:30 - Alissa : Je me disais bien que tu allais écrire le mot VIE. Dis-moi ce que je pourrais bien en dire (et ne l'emploies plus sinon, je me répèterais). 14-05-10 13:00:48 - Arthus : vie vie vie vie vie vie veie iveieveiveiveievievievievievieviev 14-05-10 13:00:48 - Alissa : Le mot VIE, tu l'écris, le réécris, comme d'autres. Et je me répèterais tant que tu l'emploieras. Dis-moi ce que je pourrais bien en dire. 14-05-10 13:02:31 - Arthus : racontes donc tes souvenirs. 14-05-10 13:02:31 - Alissa : Raconter le récit d'un fragment amoureux consiste peut-être à produire un discours fermé sur lui-même qui aurait pour unique fin la transmission d'une quantité donnée d'informations à propos d'un événement réel. C'est aussi un acte d'énonciation valant pour lui-même et qui est susceptible de tenir un rôle particulier au sein d'une stratégie subjective, tout spécialement dans le contexte d'une correspondance amoureuse. 14-05-10 13:03:10 - Arthus : Ceci n'est pas un souvenir!! 14-05-10 13:03:10 - Alissa : Un souvenir, un oubli. 14-05-10 13:03:43 - Arthus : Non c'est le contraire, un souvenir c'est ce qu'on ne peut oublier. 14-05-10 13:03:43 - Alissa : Un souvenir distant aussi. 14-05-10 13:03:50 - Arthus : IL reste gavé! 14-05-10 13:03:50 - Alissa : Et elle ne l'oubliait pas, elle oubliait. Il était encore pour elle, dans l'oubli où il avait disparu en elle, tout ce qu'il était.